par Christian
Suite à tous mes problèmes physiques, vers 1988, nous vendons notre entreprise.
Je commence enfin à respirer. Après trois ans d’activité, le magasin que j'ai monté au service d'une coop se développe et les prévisions sont dépassées, nous embauchons une, puis deux personnes, tout va bien, c’est un vrai bonheur, enfin le goût de vivre revient.
Mais, mais un grain de sable s’est mis à notre insu dans l’engrenage :
Quand nous avons vendu l’entreprise, une des deux personnes qui avaient acheté, n’avait pas sa caution présente au moment de la signature à la banque. Le directeur de celle-ci, (que nous connaissions depuis très longtemps), nous dit : ce n’est pas un problème, vous signez le document provisoirement, et nous ferons signer M. X dès que possible.
"Bonjour le marché de dupes et les ennuis qui vont venir avec". Nous avons fait confiance à quelqu'un que nous connaissions, nous étions tranquille dans notre tête, mais trop naifs dans un monde de rapaces.
Nous vendons notre maison (située à côté de notre entreprise) en 1989 et profitons de l’occasion pour demander à la banque par l’intermédiaire de notre ami notaire si nous étions toujours caution auprès de celle-ci ;
La réponse était sans équivoque, nous ne devions rien à la banque et de plus ils ne nous connaissaient plus car nous avions soldés tous nos comptes.
Puis nous faisons construire dans une ville à côté où nous allons (mon épouse et moi-même) vivre les plus belles années de notre vie de couple, toute la famille était heureuse, mais … mais.
Le magasin étant toujours en plein développement, mon épouse est embauchée également en 1993, puis, quelques années après, je suis propulsé assistant de direction à Nantes au siège de l’entreprise. Tout se passe à merveille, le bonheur coule dans les veines de toute notre petite famille
Mais en 1998 le couperet de la caution nous tombe dessus.
Nous devons rembourser les dettes de notre acheteur qui entre-temps avait contracté un dépôt de bilan.
La banque obtient gain de cause malgré une bataille juridique qui a duré 7 ans.
Pot de fer contre pot de terre.
Malhonnêteté des banques et de la justice, pas nouveau certes, mais quand tu as un peu d’argent, une maison, et qu’en face ils n’ont rien ou peu ?
La condamnation dans notre cas ne dépend pas de qui a tort ou raison, ni des pièces justificatives, mais où et comment récupérer l’argent.
Les banques agissent sans moralité ni honnêteté quand il s’agit d’argent ! ....
Nous sommes donc contraints de vendre notre maison (avec encore des mensualités) et de partir en location. Pour mon épouse c’est un déchirement, des temps très difficiles à vivre.
Mais heureusement grâce à ma foi nouvelle (3 ans), Rien ne m’atteint,
Je ne perds pas pieds, ni mon bonheur malgré la grande peine que j’éprouve pour mon épouse que j’aime tant et dont j’ai pitié.
Nous avions demandé un délai pour qu’après la vente nous puissions nous retourner pour trouver une location et déménager.
Cette année-là, l’immobilier est à son plus bas, mais la maison trouve très rapidement un acquéreur, un industriel dans la photo de la région parisienne.
La vente suit très rapidement et nous avions juste trouvé une location pas très loin, ce qui était malgré tout un soulagement, pas très loin des amis du quartier avec lesquels nous nous entendions très bien.
Mais, le jour de la signature de l’acte, l’acheteur nous fait entendre que nous devions vider les lieux sous huit jours, les délais demandés n’avaient pas été stipulés par écrit par le notaire.
Nous avons donc déménagé rapidement, et le dernier jour, je revois toujours mon épouse à quatre pattes en train de passer l’éponge sur les carrelages en y versant toutes les larmes de son corps.
Que de peine mon Dieu,
Nous nous sentions vraiment rejetés par tous ces hommes qui en voulaient à notre peau.
Mais je restais malgré tout cela très serein et sans amertume contre qui que ce soit,
Nous étions éprouvés comme l’or que l’on passe plusieurs fois au creuset.
Nous sommes depuis deux ans en location,
Suite à une parole dans la bible, je lis le verset où Paul dit qu’il est bien resté au moins deux ans en prison.
Je demande à mon épouse d’aller à la recherche d’un terrain que j’ai vu dans une image juste avant, avec situation géographique par rapport à l’église.
Nous finissons par trouver le terrain, mais pas forcément vraiment là où nous le pensions.
J'avait pensé, par rapport à mon image, à environ 200m, mais Il se situe finalement à un km du centre-ville et en pleine nature, l'endroit est super agréable.
Je fais faire des devis, mais sans trop d’illusions, car dans notre tiroir-caisse, l’acharnement des hommes contre nous, avait fait de très gros dégâts et le fond n’était pas très loin. À la lecture du premier devis, je m’aperçois que je n’ai même par la somme nécessaire pour aller jusqu’au radier (niveau du sol en béton).
Je décide donc de prendre une année sabbatique pour construire moi-même la maison.
Les travaux seront dirigés par le Maître Lui-même, je mets toute ma confiance dans le Seigneur et ne me pose pas de questions.
Je contacte quelques amis (Bernard P - Pascal D - Laurent G - Laurent B - Jacques R - Alain F – et beaucoup d’autres, que je remercie du fond du cœur) qui acceptent de venir me donner un coup de main quand j’aurai besoin.
La bible dit Psaumes 20.8 Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Éternel, notre Dieu.
Je commence les travaux le premier mai 2001, avec une mini pelle pour creuser les fondations.
A la mise en place des chaises pour l’implantation, avec Lolo, nous voyons que le Seigneur est avec nous, en effet la mise en place des chaises peut se passer rapidement comme durer assez longtemps si l’équerrage n’est pas bon.
En rien de temps tout était fini alors que normalement il nous aurait fallu une ½ journée.
Je commande pour le lendemain, une toupie de béton avec seulement un tapis pour diminuer au maximum les frais.
Quand la toupie arrive, c’était une toupie équipée d’un bras de remplissage automatique avec commande à distance (le plus cher, mais en test pour moi) ; finalement le chauffeur a versé le béton et mis à niveau sans notre intervention, aucune fatigue, la main du Seigneur était présente.
Je ne vais pas tout détailler les innombrables signes, miracles, et autres bontés du Seigneur, car à chaque étape et chaque jour tous ceux qui ont travaillé avec moi ont vraiment vu le doigt de Dieu à l’œuvre dans cette construction, même pour ceux qui étaient non croyant à l’époque.
Voici quelques exemples où j'ai vraiment vu que la Main de Dieu était avec moi.
1- Un jour je pose les parpaings de fondation, qui sont très lourds car sans vide et le premier rang est plus bas que le niveau du sol.
Pendant ce temps mon épouse était invitée chez l’un de nos amis fêter son anniversaire.
Mais soudain la voilà qui revient en début d’après-midi.
Je lui dis, pourquoi es-tu déjà rentrée ?
elle me répond : je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai tellement mal au dos que je ne peux même plus restée assise, comme si j’avais travaillé penchée toute la journée, donc je vais aller m'allonger.
Puis elle me dit : ça y est, je comprends ! As-tu mal au dos ?
Non, pas du tout !
Impressionnant et surprenant, c’est moi qui souffre en ne faisant rien pendant que tu fais le travail (Sans ma guérison, j’aurais été incapable de poser ces parpaings dans de telles conditions).
2- Vu que le terrain que nous avions acheté, était assez bas, et pour éviter tout risque d’inondation, j’avais décidé de monter le niveau du sol de la maison d’un mètre au-dessus de la fondation.
Pour le remblaiement sous le radier, il me fallait un certain volume de terre caillouteuse.
Un ami me dit, téléphone à tel numéro ils ont ce qu’il te faut. Le gars au bout du fil me dit ok, je vous en emmène un mètre cube et ensuite vous me direz combien vous en voulez.
Au déchargement du camion, dans la terre il y a des bouts d’ossement, je réfléchis deux secondes et lui dit, pas de problème je prends tout ce dont j’ai besoin.
C’était la terre de l’ancien cimetière, et je me suis dit que si le Seigneur voulait que cette terre vienne se blottir sous mon radier, je n’y voyais pas d’inconvénient, même au contraire.
Par la suite, après que le radier ait été coulé, en marchant à sa périphérie, quand je passais à un certain endroit une odeur d’encens se faisait sentir.
3- Un lundi, je me prépare à poser les pannes (poutres supportant le poids de la toiture) dans mon garage.
Ce matin je suis seul pour effectuer ce travail qui présente des risques et un réel danger au cas où l’autre extrémité de la poutre sortirait de son sabot.
Je réfléchis pour ne pas me mettre en péril.
Soudain mon voisin Toto, vient voir ce que je suis en train de faire (il était commercial sédentaire dans une usine).
Je lui demande ce qu’il fait ici à cette heure-ci. Il me répond, qu'il ne se sent vraiment pas bien ce matin, et qu'il a téléphoné à son patron pour lui demander sa journée.
Mais toi tu veux poser tes pannes tout seul ? Eh bien oui, et ce n’est pas un problème.
Il me dit : prépare-moi une échelle, je vais me changer et je reviens de suite ; j’ai vivement protesté du fait qu’il était malade, mais il est revenu cinq minutes après.
Nous posons les poutres sans effort, puis il me dit : mais il t’en manque une.
Effectivement mon livreur en a oublié une, mais ça peut attendre.
Il me répond : quand le maçon a fini ma maison, j’ai vu qu’il en avait laissé une dans les déchets de bois.
Nous partons récupérer la panne qui était neuve, mais en trop pour lui, nous la mesurons et la posons sans la découper ; elle se glisse dans l’emplacement comme si elle attendait sa pose.
Ce jour-là, le Seigneur m’avait envoyé un ouvrier (malade ?) et qui en plus, avait la panne qui me manquait.
Le lendemain il reprenait son travail sans comprendre ce qui lui était arrivé la veille.
4- Nous étions à poser les tuiles sur la maison.
La fin de la journée approchait à grand pas. Je dis à mes collègues (Bernard P et Laurent G) c’est dommage, il va nous manquer une brouettée de ciment pour finir la couverture.
Deux minutes après, des maçons qui couvraient la maison d’à côté m’appellent : Christian, on arrête pour ce soir, est-ce qu’une brouettée de ciment t’intéresse ?
Nous avons pu ainsi finir la couverture sans problème.
Tout simplement incroyable, je ne vivrai jamais assez vieux pour rembourser ma dette envers le Seigneur.
5- Comme je le disais plus haut, le terrain était assez bas, il fallait donc remonter le niveau du sol. Pourtant pendant la construction, combien de fois, j’ai dit au Seigneur :
Je ne comprends pas pourquoi tu m’as trouvé ce terrain avec de la terre impossible, elle colle tellement aux chaussures qu’à chaque pas on soulève 10Kg de terre.
J’acceptais malgré tout, mais je n'avais pas pensé pas au niveau du sol.
Un matin un ami qui travaillait dans une grosse entreprise de TP, me téléphone et me dit :
Christian, si tu veux j’ai au moins une vingtaine de semi-remorques de très bonne terre sableuse, c'est tout de suite, car nous ne disposons que d’une journée pour décaper et nous n’avons pas le temps d’aller transporter la terre au dépôt, donc si tu veux la terre le premier camion est prêt à partir.
Les camions arrivent les uns derrière les autres puisque le chantier était à 500m de chez moi, le terrain d’à côté pas construit, la terre bien sèche, les manœuvres faciles pour les chauffeurs.
De plus mon frère Yvon, m’avait prêté son gros chargeur depuis quelque temps, donc toutes les conditions étaient réunies pour que tout se passe à merveille.
Au bout d’un certain nombre de camions, voyant que le tas devenait imposant et suffisant, j’en ai fait profiter tous mes voisins qui voulaient de la terre, c’était comme les cinq pains et les deux poissons. C’est à cet instant que je me suis vraiment traité d’âne, car je prenais conscience que la terre du dessous allait être recouverte de bonne terre.
Pardon Mon Dieu pour cette mauvaise pensée, et ce manque de confiance.
Finalement j’ai vraiment compris que cette maison ne m’appartient pas.
Elle appartient au Seigneur puisque c’est LUI LE conducteur des travaux. Très souvent, pendant la construction, je lui ai demandé de bien vouloir aller moins vite dans les approvisionnements.
Mon radier n’était pas coulé que déjà j’étais livré en avance de parpaings car le chauffeur passait dans le coin.
Quelque temps plus tard c’était les fermettes alors que les premiers parpaings étaient juste posés. Certains chantiers ne peuvent pas être livrés à temps, mais pour moi ce n’était pas le cas ; pas le temps de souffler, pas de relâchement.
Je me suis souvent demandé pourquoi ce rythme si soutenu de Sa part.
Je ne faisais aucun travail sur le chantier le dimanche, car il fallait que je me repose, comme le Seigneur s'est reposé.
La semaine du rosaire le chantier était arrêté. Je suis parti la première semaine d’octobre à Lourdes alors que la charpente et les planches étaient posées, mais pas les tuiles.
Ma confiance dans le Seigneur était et est sans faille, même si je sais que lorsque la pluie commence, elle ne s’arrête plus de sitôt à cette saison. Finalement nous avons posé les tuiles la deuxième semaine d’octobre, et la pluie est arrivée la troisième.
Je ne peux témoigner de toutes les grâces reçues, elles sont si nombreuses. Quand nous posions la laine de roche, le polystyrène ou tout autres matériaux, il n'y avait jamais de gaspillage, tout était juste en nombre.
-Tout le chantier s’est passé ainsi, chaque jour était accompagné de ces petits clins d’œil qui pour moi étaient vraiment des miracles.
- S’il avait fallu que je paye partout, je n’y serais jamais arrivé. Rien qu’en terre de remblai : 800m2 X 0,80cm = 640 m3 de terre. Sachant qu’un m3 coûte environ 15€, j’en aurai eu pour plus de 10.000€. Si je n’avais pas bénéficié de l’aide de la providence, je ne sais pas comment ce serait passé.
Les travaux ont commencé le 01 mai 2001, et nous avons aménagé notre maison le 12 janvier 2002.
Je te rends Grâce Seigneur et je te Loue pour ton Amour incommensurable.
Merci mille fois mille fois Seigneur Jésus, car sans TOI, je serais resté en location.
Cette page "Yeshoua Victoire -Témoignages" est validé HTML5-CSS3
par le W3C (World Wide Web Consortium) .
Pour nous joindre par mail, cliquez sur le bouton "contactez-nous" nous vous répondrons dès que possible. Merci de votre visite.