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LE PURGATOIRE

Non! je n'est pas trouvé ce mot dans toute la bible
La Bible ne contient pas le mot « purgatoire », et n’enseigne pas non plus que l’âme des morts est purifiée dans un purgatoire *. Voyez ce que la Bible enseigne au sujet du péché et de la mort, et en quoi cela contredit le dogme du purgatoire.
C’est la foi dans le sang de Jésus, et non le temps passé dans un prétendu purgatoire, qui purifie une personne de ses péchés. La Bible dit que « le sang de Jésus [le] Fils [de Dieu] nous purifie de tout péché » et que « Jésus Christ [...] nous a délivrés de nos péchés par son sang » (1 Jean 1:7 ; Apocalypse 1:5, ). Jésus a donné « sa vie en rançon pour une multitude » afin de payer pour leurs péchés

Qu’est-ce que le dogme du purgatoire ?
Dans l’enseignement catholique, le purgatoire désigne un état, une condition ou un lieu dans lequel l’âme des morts est lavée des péchés qui n’ont pas été pardonnés et est purifiée *. D’après le Catéchisme de l’Église catholique, cette purification est requise « afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ». Le Catéchisme ajoute que « la tradition de l’Église [...] parle d’un feu purificateur ». Toutefois, ce n’est pas un enseignement biblique.

D’où vient le dogme du purgatoire ?
Les Grecs de l’antiquité croyaient aux limbes et au purgatoire. Sous l’influence de la philosophie grecque, Clément d’Alexandrie a affirmé que les morts pouvaient être lavés de leurs péchés au moyen d’un feu purificateur. Cependant, d’après le livre The History of Christian Doctrines, c’est le pape Grégoire le Grand qui a élevé le feu du purgatoire au rang de croyance incontestée. Cet ouvrage de référence ajoute que Grégoire, qui a été pape de 590 à 604 de n. è., « est communément appelé l’inventeur du purgatoire ». L’Église catholique a défini son dogme officiel du purgatoire lors des conciles de Lyon (1274) et de Florence (1439), et l’a réaffirmé lors du concile de Trente en 1547.
(Re: whj)
Repentance du malfaiteur à la croix .
( Luc 23.39-43 )L'un des malfaiteurs crucifiés avec lui l'insultait en disant: «Si tu es le Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec toi!» 40 Mais l'autre le reprenait et disait: «N'as-tu aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation? 41 Pour nous, ce n'est que justice, puisque nous recevons ce qu'ont mérité nos actes, mais celui-ci n'a rien fait de mal.» 42 Et il dit à Jésus: «Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume.» 43 Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi DANS LE PARADIS.

Nous voyons bien que selon les écritures celui qui croit au Christ et le reconnais comme son Seigneur et sauveur ira comme le malfaiteur sur la croix directement --> AU PARADIS.

Ce qu'en dit l'église Catholique. Ref : Aleteia

[" C'est un état (et non un lieu) par lequel les âmes des défunts passent pour obtenir, au bout d’un processus de purification, cette sainteté qui leur est nécessaire pour entrer dans la Joie du Ciel.
Notre façon de vivre n’est pas sans importance. La mort n’est pas une éponge qui efface comme par magie tout le mal fait et le péché commis. Rares sont ceux qui, à l’heure de la mort, sont purifiés au point de pouvoir s’immerger directement dans la sainteté de Dieu. La grâce de Dieu qui sauve n’exclut pas la justice.
Avec la mort, l’homme se trouve devant un choix de vie définitif. L’Eglise enseigne que ceux qui ont mené une vie très pure et meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, totalement purifiés, vont directement au Ciel.
A l’inverse, il y a ceux qui sont morts en ayant commis des fautes très graves, sans s’être repentis et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu. C’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu qu’on désigne par le mot « enfer ».
Cependant, face à ces deux situations, nous comprenons que ni l’une ni l’autre ne sont courantes dans l’existence humaine. Le cœur de l’homme vit constamment face à ses limites et ses refus d’accueillir pleinement l’amour de Dieu.
Dans sa Lettre Encyclique Spe Salvi, le pape Benoît XVI reconnaît qu’au plus profond de la plupart des hommes, il reste « une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l’amour, pour Dieu ».
Mais, dans les choix concrets de vie, cette ouverture à Dieu est « recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal – beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure » (n. 45).
Même ceux qui s’efforcent de vivre en amitié avec Dieu présentent des inclinations déréglées, des failles dans leur constitution humaine, ou encore des caractéristiques incompatibles avec la sainteté de Dieu.
Bien souvent, ce que l’on appelle vertu n’est, en fait, rien d’autre qu’un « culte de soi » : la prudence se révèle comme une forme de lâcheté ; la virilité, comme de l’arrogance ; de l’épargne, de l’avarice ; et la charité comme une forme de gaspillage (Schmaus, “Katholische Dogmatik” IV 2). Que de fois s’installent dans nos cœurs égoïsme, orgueil, vanité, négligence, infidélité…
Le pape pose alors la question : « Qu’advient-il de tels individus lorsqu’ils comparaissent devant le juge ? Toutes les choses sales qu’ils ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d’un coup insignifiantes? » (n. 44)
Le pape a dans l’esprit la question de la justice. La grâce de Dieu – son secours gratuit –, qui sauve l’homme, n’exclut pas la justice. Ce n’est pas une éponge qui efface tout, de sorte que tout ce qui s’est fait sur la terre finisse par avoir toujours la même valeur. (n. 44).
La compénétration de la grâce et de la justice enseigne que « notre façon de vivre n’est pas insignifiante »; autrement dit que le mal que nous commettons et le péché des hommes ne sont pas purement et simplement oubliés.
L’enseignement catholique considère que l’être humain, dans la mort, a encore une possibilité de se purifier et d’atteindre le degré de sainteté nécessaire pour entrer au Ciel. Le purgatoire est précisément cet état dans lequel les âmes des défunts se purifient. Il n’est pas une chambre des tortures et ne doit pas être motif de peur. Le purgatoire est la dernière chance donnée à l’homme pour trouver la plénitude et évoluer jusqu’aux possibilités ultimes de son être.
Le mal du monde et de nos cœurs n’est pas purement et simplement oublié avec la mort. Dieu n’est pas seulement grâce, il est également justice. Et toute personne douée de liberté est, en fin de compte, responsable de ses choix et de ses comportements.
Ainsi, ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et cependant imparfaitement purifiés, ont l’occasion de souffrir cette purification après la mort.
L’enseignement catholique considère que le destin de l’être humain dans la mort n’atteint pas un point final statique de l’évolution. Autrement dit, il lui est possible de réaliser un chemin de perfectionnement – de conversion et de purification – après la mort.
Il s’agit de l’ultime conversion de la personne. Devant Dieu, à l’heure de la mort, chacun doit abdiquer, de façon radicale, tout orgueil et égoïsme, et se donner inconditionnellement au Seigneur, plaçant en Lui toute son espérance. Il doit abandonner tout ce qui l’empêche d’aimer Dieu de tout son cœur.
Ce que l’Eglise appelle purgatoire, c’est cet acte final de l’évolution humaine, cette ultime conversion et purification pour plonger dans la communion avec Dieu.
« C’est précisément dans la mort et lors de la rencontre avec Dieu que chaque personne expérimentera, avec une intensité comme jamais encore auparavant, le sens de sa vie vécue. Et en fonction de ce qu’elle aura fait durant cette vie, en fonction aussi de ce qu’elle aura fait à d’autres personnes et dans les situations historiques et structurelles de la vie ici-bas, son union à Dieu sera également liée à une purification vécue de manière plus ou moins douloureuse », affirme le théologien Reinold Bank dans son livre « Escatologia da Pessoa » (Escathologie de la personne).
Cette purification est une ultime chance offerte à l’homme de réaliser le dessein de Dieu, selon lequel nous sommes « prédestinés à reproduire l’image de son Fils, afin qu’il soit l’aîné d’une multitude de frères » (Rm 8, 29).
Ainsi le Purgatoire ne doit pas être vu comme une chambre de torture cosmique ni ne doit pas inspirer la peur. Le purgatoire est fondamentalement un « nouvel acte, réitéré, de salut de Dieu, afin que l’homme puisse être sauvé » .
Dieu offre le purgatoire comme une étape pour que la personne puisse atteindre sa plénitude, évoluer jusqu’aux possibilités ultimes de son être, exploiter pleinement toutes ses capacités, et devenir ainsi apte à entrer au Ciel et dans la sainteté de Dieu.
Le terme "purgatoire"
désigne une notion théologique élaborée à partir du Moyen-Age en Occident. Il indique l’état dans lequel se trouvent provisoirement les âmes des défunts, qui ne sont pas encore prêtes à parvenir directement à la vision béatifique de Dieu.
La pensée catholique a formulé le dogme du purgatoire comme conséquence logique de la doctrine biblique selon laquelle Dieu exige de l’homme une expiation personnelle pour les fautes commises.
La Sainte Écriture témoigne, déjà dans l’Ancien Testament, de la pratique de la prière pour les morts. Ainsi dans le second livre des Macchabées, nous pouvons lire : « Voilà pourquoi Judas Maccabée fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché » (2 Mac 12, 39-46). De la même façon, le Nouveau Testament évoque souvent l’existence du purgatoire : ainsi, saint Paul parle d’un salut « comme à travers le feu » (1 Cor 3, 10-15).
Jusqu’au IVe siècle, la foi dans le purgatoire est attestée par les suffrages offerts par les chrétiens pour honorer la mémoire de leurs défunts ; ou encore les prières dites pour les âmes qui n’étaient pas encore entrées au Ciel et pouvaient recevoir l’aide des fidèles vivants.
Saint Augustin et d’autres grands théologiens des premiers temps de l’Eglise signalent l’existence de peines expiatoires après la mort. Dans ce contexte, le texte de Paul qui parle de salut « comme à travers le feu » est fréquemment cité.
Face à l’intérêt grandissant pour le thème du purgatoire au Moyen-Age, le Magistère de l’Eglise entreprit de structurer cette doctrine.
Le deuxième Concile de Lyon (1274) parle de « peines purgatoires », tandis que le Concile de Florence évoque aussi une purification après la mort grâce à des « peines purgatoires ». Mais c’est surtout au Concile de Trente (1547) que l ‘Église formule la doctrine de la foi relative au Purgatoire, affirmant que le péché entraîne une peine à expier « ou dans ce monde ou dans le monde à venir au purgatoire ».
Il s’agit donc d’une doctrine catholique, qui n’a été accueillie ni par les Eglises d’Orient ni par les protestants. " ]
Cela a été un moyen pour faire payer des messes pour sauver l'âme des défunts, comme si, le Seigneur acquiesçait aux histoires d'argent pour sauver les âmes ?
Lisez le livre de Charles Chiniqui, vous comprendrez mieux la pression exercée sur le pauvre peuple.
Sans vouloir blesser, je ne peux comprendre qu'un tel dogme soit encore d'actualité aujourd'hui.


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