Témoignage d'une conversion suivie de révélations
VIRAGE A 180°
par Christian
Voici mon témoignage afin de porter à votre connaissance quelques étapes clefs de ma vie physique et spirituelle. Étapes qui m’ont permis de devenir ce que je suis aujourd’hui : Heureux et rempli de joie intérieure quelques soient les circonstances.
Je ne vous demande pas de croire ce qui suit, seulement d’y réfléchir. A ceux qui peuvent être troublés à la lecture de certains passages, ce que je peux comprendre, n’hésitez pas à me contacter via la page contact du site.
Je m’appelle Chrétien (Christian en français), je suis né en 1951 dans une famille de huit enfants, trois garçons et cinq filles à Commequiers. Je suis le second de la fratrie, et nos parents exerçaient le métier de maraicher indépendant, nous vendions les légumes sur les marchés environnants, puis une quinzaine d’années après ils ont adhéré à une coopérative de vente en gros.
Deux à trois mois après ma naissance, mon grand frère (décédé), âgé d’un an de plus que moi, tombe dans une lessiveuse et s’ébouillante.
Mes parents décident de me laisser chez un oncle fermier. Ils partent à l’hôpital des grands brûlés de Nantes avec la voiture du notaire, puis ils restent là-bas plusieurs jours au chevet de mon frère. Au retour de l’hôpital ils viennent me chercher, j’avais perdu beaucoup de poids.
Ils m’ont retrouvé mourant ; j’avais été sevré trop tôt et nourri au lait de vache, un véritable poison pour les nourrissons.
Bien sûr M. Google n’existait pas pour dire ce qu’il fallait donner à un bébé que l’on retirait trop tôt à sa mère.
Pour cette raison, je n’ai pu marcher qu’à l’âge de 26 mois malgré de nombreuses séances de rayons X pour me renforcer les os, car ceux-ci étaient trop faibles pour porter mon poids. Le fait que nos parents étaient maraîchers, nous avons commencé à travailler très tôt dans les jardins, quand il n’y avait pas d’école et également pendant les vacances scolaires.
Durant mon adolescence, j’étais souvent fatigué et j’avais très mal au dos, ce qui me valut le surnom de fainéant ; car ils avaient complètement oublié mon problème, ou n’en n’avaient tout simplement pas pris conscience ; mais c’était une époque.
En raison des problèmes de dos et d’articulation récurrents (je souffrais en silence), à l’âge de 19 ans je décidais donc de quitter l’exploitation familiale et de m’engager dans l’armée comme volontaire pour une durée de trois ans dans un régiment disciplinaire interarmes à Montélimar.
A la fin de mon contrat et quelques temps après, grâce à l’opportunité d’une ferme en vente à un prix très raisonnable, je me mettais à mon compte avec mon épouse en tant que maraicher car je n’avais fait des études que dans ce domaine, (une obligation des parents).
{J’avais été frappé par le directeur de l’école où j’étais (dès tout petit je voulais faire gendarme); c’était un ami des parents et il était violent. J’ai cédé sous les coups pour avouer que je voulais être maraicher.}
Mais la dureté de la vie, avec mes problèmes de santé, financier et aussi mon incompétence à exercer un métier que je n’aimais pas et que j’avais oublié, avaient eu raison de mon caractère d’enfant sage et docile.
Je suis devenu quelqu’un mal dans sa peau et aigri par la souffrance et les difficultés, en supportant la deuxième année d’installation une tempête qui a ruiné mon outil de culture : 6000 m2 de serres détruites sans assurance.
Je suis devenu difficile, encore plus aigri par les évènements, je n’étais plus moi-même, et personne pour m’aider. À cette époque rien ne marchait bien dans ma vie, j’étais le plus malheureux des malheureux, pourtant j’adorais mon épouse, mais je n’étais pas à ma place dans ma tête et dans ma vie ; et ce métier que je n’avais jamais désiré exercer, je n’avais pas la force pour le faire ni pour l’aimer; je le détestais, mais c’est tout ce que je savais à peu près faire.
En 1984, j’avais alors 33 ans ; un matin de printemps en allant au travail, un mal de dos plus violent que d’habitude me met à genoux.
Après quelques minutes, je me relève et continue mon chemin tout courbé pour aller au travail. Mais plus le temps passait et plus mes problèmes évoluaient. Les 3/4 du temps quand je ramassais les tomates sous la serre, j’étais contraint de me mettre à genoux, je ne pouvais plus me pencher et encore moins me relever sans support.
N’ayant pas d’autres choix que de continuer à cause des investissements, mes efforts pour lutter contre la douleur, sont au maximum.
L’année suivante, vers le mois de juin, la fatigue aidant, je m’écroule une seconde fois, dos bloqué ; mais cette fois ci, je ne pouvais vraiment plus me redresser, malgré mon fort tempérament et ma volonté de réussir, la machine ne répondait plus et j’étais contraint de rester tranquille un petit moment, pas trop longtemps car l’entreprise était limite à tout point de vue (personnel, finances …). Elle n’avait que 9 ans d’activité, et la tempête qui avait détruit les serres plastique, reconstruites à force de bras et d’investissements, m’alourdissait d’un poids que mes épaules ne pouvaient plus porter.
Vers la fin de l’été je décide enfin d’aller voir le médecin, puis un radiologue, car j’étais à bout de force. Stupeur à la lecture de la radio, les disques vertébraux sont d’épaisseur limite, avec épiphysite vertébrale de croissance due à la sous-alimentation pendant mon jeune âge, au port de charges lourdes et à l’excès de travail pour un corps déjà bien handicapé et malade. Le médecin me propose deux solutions :
1. Continuer mon métier de maraicher et acheter un fauteuil roulant, ou
2. Arrêter mon métier et chercher autre chose.
N’ayant pas envie d’acheter un fauteuil roulant (!) je décide donc de chercher un travail moins physique (type bureau) afin de préserver ce qui me reste de santé. Peu de temps après, une coopérative crée un magasin de vente de produits maraichers à Challans à côté de chez moi.
Je suis embauché comme responsable de ce magasin et je mets en place l’agencement, puis au début du printemps suivant nous ouvrons le magasin.
Je commence enfin à respirer. Après trois ans d’activité, le magasin se développe et les prévisions sont dépassées, nous embauchons une puis deux personnes, tout va bien, c’est un vrai bonheur, enfin le goût de vivre revient.
Mais, mais un grain de sable s’est mis à notre insu dans l’engrenage :
Quand nous avons vendu l’entreprise, une des deux personnes qui avait acheté n’avait pas sa caution présente au moment de la signature à la banque. Le directeur de celle-ci, (que nous connaissions depuis très longtemps), nous dit : ce n’est pas un problème, vous signez le document provisoirement, et nous ferons signer M. X dès que possible.
Il s’agissait en fait d’un marché de dupe, et nous n’avons rien vu venir. (Vous saurez pourquoi, plus loin)
Nous vendons notre maison (située à côté de notre entreprise) en 1989 et profitons de l’occasion pour demander à la banque par l’intermédiaire de notre ami notaire si nous étions toujours caution auprès de celle-ci ;
La réponse était sans équivoque, nous ne devions rien à la banque et de plus ils ne nous connaissaient plus car nous avions soldés tous nos comptes.
Puis nous faisons construire à Challans où nous allons (mon épouse et moi-même) vivre les plus belles années de notre vie de couple, toute la famille était heureuse, mais … mais.
Le magasin de Challans étant toujours en plein développement, mon épouse est embauchée également le 01/93, puis, quelques années après, je suis propulsé assistant de direction à Nantes au siège de l’entreprise. Tout se passe à merveille, le bonheur coule dans les veines de toute notre petite famille ; nous avons deux enfants : 1 garçon et 1 fille.
Ils sont ados et tous leurs copains peuvent venir à la maison car nous avons une piscine, ce qui nous permet d’avoir un œil sur leurs fréquentations.
1er VIRAGE
En 1995, je fais chaque jour le trajet Challans-Nantes avec une voiture de fonction, un matin comme les autres, je pars de bonne heure, et tout à coup :
Je freine brusquement, je me vois devant la voiture à l’avant du capot comme on se voit dans un miroir, puis l’image disparaît. Bien entendu je n’en parle à personne, on m’aurait pris pour un fou.
Les jours heureux continuent de défiler gentiment, et cette « chose » qui m’est arrivée, ne me quitte pas, je ne comprends pas, et n’arrive pas à analyser cet évènement. Il faut que je précise que depuis mon retour de l’armée en 1972, l’église n’était pas un lieu de rendez-vous pour moi, c’était plutôt la chasse.
Note : Je ne cite que quelques dates car je ne veux pas induire en erreur le lecteur, n’étant pas certain de l’année des faits évoqués »
Nous sommes arrivés en période de vacances d’été 1995, et mon directeur me dit : Christian tu gèreras l’entreprise pendant mon absence car je pars en vacances.
C’était la dernière semaine de juillet, première semaine d’août.
Le lundi matin je pars au travail, et j’avais le nez qui coulait, comme un petit rhume mais sans le rhume, et chaque jour qui passait le nez coulait de plus en plus sans que je sois enrhumé ou malade, totalement incompréhensible.
Arrivé au vendredi, je penchais ma tête, et aussitôt mon nez coulait comme un robinet et dès que je levais la tête plus rien, même pas une goutte. Le samedi mon épouse me dit : tu vas aller voir le médecin car ce n’est pas normal, mais je lui réponds que j’irai lundi.
Le soir, nous nous couchons comme d’habitude, puis dans le courant de la nuit ….
Je suis là-haut,
Je vois une lumière immense sans fin et sans début d’ailleurs,
Une lumière incroyablement douce et très puissante, que je regarde sans peine, une lumière ou plutôt un rayonnement lumineux indescriptible et dans cette lumière, au centre, le visage de JÉSUS, et le visage de JÉSUS était cette lumière qui rayonnait sur toute la surface que je voyais.
Ce serait comme quand on se trouve face à la mer, et qu’au loin la lumière du ciel se confonde avec elle, et qu’au centre on voit Jésus qui rayonne cette surface lumineuse. (Je n’ai jamais trouvé d’image de ce que j’ai vu tant Il était lumineux, mais son visage ressemblait beaucoup à l’image du St Suaire de Turin)
Dans cette lumière je suis vraiment très bien, c’est la perfection, c’est l’amour, aucune crainte, tout est parfait, que c’est merveilleux.
Oui JÉSUS est La PORTE, L’AMOUR et la LUMIÈRE ET IL EST BIEN VIVANT.
Puis il me dit : Christian veux-tu venir ?
Je lui dis non une première fois ;
Puis une seconde fois : Christian veux-tu venir ?
Je lui dis non une deuxième fois, pourquoi ? je ne sais pas, honte d’être ce que je suis ? Il faut dire qu’il y a bien longtemps que je n’avais pas pensé au Bon Dieu.
Puis une troisième fois il me redemande :
Christian veux-tu venir ? et je lui réponds ; oui Seigneur je viens !
[Sans le savoir j'étais né de nouveau]
Ensuite ce que nous avons dit ? échangé ? mission ? je ne me souviens de rien, je ne sais pas, mais le lendemain matin, j’ai su qu’il s’était passé quelque chose là-haut, car je me suis réveillé complètement différent.
Je me lève complètement guéri physiquement, plus de nez qui coule, plus mal nulle part, en pleine forme, et je prends immédiatement ma voiture pour aller chercher une bible à la maison de la presse.
Quelques jours passent, puis je dis à mon épouse : il faut que je te raconte quelque chose qui m’est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche , et elle me répond :
Cette nuit-là, en pleine nuit, je me suis réveillée, j’ai allumé la lampe de chevet, je me suis assise sur le lit et je t’ai vu près de moi complètement inerte : comme mort, tu ne réagissais pas, ne bougeais pas ; j’ai attendu un moment, puis j’ai éteint la lumière et me suis recouchée.
Je lui ai demandé : mais pourquoi me voyant comme mort ou tout simplement mort, tu n’as pas appelé un médecin ? je ne sais pas, ça ne m’est pas venu à l’esprit, je n’étais pas inquiète.
J’ai été très heureux de son témoignage, car j’avais la confirmation que, ce que j’avais vu et vécu, je ne l’avais pas rêvé, et je pensais que nous étions tous les deux sur la même longueur d’onde maintenant.
Par la suite, doucement je suis allé vers l’église catholique, mais je ne connaissais rien, ni les prières ni quoi que ce soit, mais très rapidement tout revenait comme par enchantement, sachant quand même que les dernières fois ou j’allais encore à l’église, c’était avant le concile Vatican II, donc j’avais une raison de plus d’être complètement perdu, le Latin, et les prières n’étaient plus identiques (?) à celles que j’avais apprises.
Chaque fois qu’il m’était possible, je lisais la bible, car j’avais un réel besoin de savoir, et très rapidement les Paroles s’encraient en moi.
Il y a eu un avant : je vivais pour moi, le travail la semaine, la chasse le weekend, mon épouse était croyante, moi pas.
Il y a eu un après : Je ne voyais que par le Seigneur, la messe, la bible, les prières, et je ne disais rien, j’étais devenu comme un petit mouton prêt à se faire tondre sans rien dire.
1997 Medjugordjé (lieu de pèlerinage mariale Catholique en Bosnie-Herzégovine) :
Un soir nous allons à l’adoration, et l’église est pleine à craquer, c’est le père Jozo qui préside, le Saint Sacrement est placé un peu en hauteur sur l’autel pour que tout le monde voit. Nous sommes au milieu de l’église sur le côté gauche et tout à coup:
Je vois une image animée;
Un Potier est à l’œuvre en train de façonner un pot, ses mains sont recouvertes d’argile, je vois le pot et le plateau tournant. Lui est penché vers sa gauche, je vois donc très bien la face du pot. Mais après quelque temps, je m’aperçois que sur la surface du pot il y a plein de petits défauts, de petits trous, je dis alors : Seigneur il y a plein de petits trous dans le pot ! mais Lui continuant à tourner et polir le pot me dit : ne t’inquiète pas, quand il sera fini, il sera parfait, effectivement le pot une fois fini était parfait et sans défaut.
Après l’adoration, nous avions un moment d’échange sur une parole de la bible. Le prêtre ouvre sa bible, puis lit le texte à haute voix :
Esaïe 64:8 Cependant, ô Éternel, tu es notre père; Nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l'ouvrage de tes mains.
Le dernier jour, nous avions quartier libre pour faire quelques achats, alors que j’étais avec mon épouse elle me dit soudain : Tu as vu ce tee-shirt là-bas au bout de la rue qui flotte sur un porte-manteau ?
Quel tee-shirt ? je ne vois même pas de magasin ! Mais si tout au bout de la rue ! (C’était une rue montante très longue et on ne pouvait voir son extrémité).
Nous avançons donc vers ce magasin, et arrivé à une cinquantaine de mètres je vois effectivement des tee-shirts qui se balancent au gré du vent.
Elle me dit tu as vu celui-là, effectivement, c’était un tee-shirt avec un potier qui tournait un pot et sur lequel il est écrit : « Il est le Potier, je suis l’argile ».
Je n’en crois pas mes yeux, le Seigneur est vraiment trop fort.
J’ai les images et elle a la confirmation, c’est incroyable.
Elle a encadré le tee-shirt dès notre retour (photo ci-contre).
Je décide ensuite d’accompagner des jeunes de Challans à Lourdes pour le weekend de l’ascension en 1997.
Mon rôle sera uniquement d’accompagner et participer aux diverses tâches des cuisines, notamment la seule que je sache faire : la plonge.
Un jour le responsable demande à une trentaine de jeunes : qui veut aller aux piscines ?
Pas de réponse, tous se regardent,
Soudain le plus turbulent lève la main et dit : moi je veux bien, mais comme il est seul, le responsable lui dit qu’il ira une autre fois. Mais vu sa grande insistance le responsable se tourne vers moi et me dit : cet après-midi Christian, tu l’accompagneras aux piscines !
Mais je lui rétorque, comment veux-tu que je l’accompagne, je ne connais pas Lourdes et encore moins le sanctuaire, alors les piscines….
Il me répond, tu l’accompagneras et tu te serviras de ta langue comme guide.
Je pars donc avec l’enfant pour les piscines que je trouve enfin. En arrivant, un costaud arrive vers moi et me dis : vous voulez vous baigner ?
Non, je suis venu accompagner le jeune qui veut se baigner.
Il nous fait entrer tous les deux.
S’adressant à moi : maintenant que vous êtes arrivés jusque-là vous n’allez quand même pas partir sans vous baigner également, ne serait-ce que pour montrer l’exemple au jeune que vous accompagnez.
Le jeune se baigne, puis viens mon tour.
Je ne me souviens qu’une fois dans l’eau, je n’ai pas senti sa température (12°) et qu’au même moment j’interpelle l’hospitalier présent et lui demande :
Comment fait-on pour devenir hospitalier comme vous ?
Dès lors je n’avais qu’une envie, devenir hospitalier à Notre Dame de Lourdes,
Marie était devenue pour moi un Amour sans mesure et sans fin, j’avais mis toute ma confiance en elle.
[Aujourd'hui, je sais que le Seigneur ne pouvait être d'accord avec celà, car c'est LUI Dieu, c'est pas sa mère. Mais il m'a bien laissé faire, car sinon je n'aurais pas compris, j'étais en formation avec un formatage religieux]
Il me dit : rhabillez-vous d’abord, puis passez me voir au bureau à côté.
Ce jour-là je prends l’inscription pour mon premier stage, et ce sera à la date anniversaire de la nativité de la Sainte Vierge dans l’église catholique qui est aussi la mienne.
Les années qui suivent, j’y vais d’abord 2 semaines, puis trois semaines grâce aux RTT, puis la promesse d’y aller encore plus souvent dès que je serai en retraite. Finalement à partir de janvier 2009 (la médecine du travail me reconnait inapte au travail), cause problème de genoux, la retraite est la bienvenue. Je peux donc aller plus souvent à Lourdes, j’y vais donc 5 semaines par an avec parfois des semaines rallongées à 10 jours
Voici quelques autres images reçues mais je n’ai pas noté l’année .
1-Je suis dans la nature, c’est l’horreur de la guerre, des hommes ont posé des mines et je dois traverser un champ. Jésus est devant moi, il me dit ai confiance, mets tes pas dans les miens et rien ne t’arrivera. Je me vois très bien tenir une frange de sa robe et mettre mes pas dans les siens. J’ai eu plusieurs images comme celle-ci, (pour traverser un marais recouvert ou on ne voyait pas sous le niveau de l’eau ; dans les sables mouvants et d’autres encore du même type) mais toujours parce qu’il y avait un danger et que je devais lui faire confiance sans me poser de questions, et surtout :
MARCHER DANS SES PAS.
2-Je suis dans une rue dans un endroit inconnu, il fait noir, je n’y vois rien (je suis comme un aveugle). Jésus est devant moi, je suis cramponné à la frange de sa robe ; je suis tout petit derrière lui et nous avançons dans la ville, je suis sans crainte. Comme dans toutes les images de ce genre, il me dit : suis-moi et fais-moi confiance, tu ne crains rien.
L’image ci-dessous m’a beaucoup interpellée, elle traduit un certain passage de "La Révélation" .
3-Je me situe dans un champ, un pré d’herbe fraiche et bien grasse au bord du ruisseau avec des arbres magnifiques, c’est le printemps car il fait doux, l’herbe est très verte, je suis dans ce que la nature offre de plus merveilleux à cette saison. Devant moi à quelques pas de l’autre côté du ruisseau, il y a un grillage brûlé et distendu, très haut du genre infranchissable, mais ce grillage n’appartient pas à l’espace ou à "la dimension" dans lequel je suis, mais il est bien présent. Et de l’autre côté du grillage, la terre est brûlée comme de la poussière de pouzzolane et les maisons sont réduites à des parties de murs encore debout. Ce devait être un village ou le bord d’une ville, car je ne vois pas d’horizon, c’est brouillé. Je vois beaucoup de femmes qui courent, elles viennent vers moi, tenant à bout de bras leurs petits-enfants, mais au fur et à mesure qu’elles approchent de ce grillage, je les vois fondre et disparaitre avec leurs enfants sans jamais atteindre celui-ci, quelques autres s’accrochent au grillage et disparaissent également en fondant comme des glaçons en plein soleil.
La vision de cette image est horrible, je reste sur mon herbe fraiche comme un spectateur qui ne peut rien devant un écran où se déroule une histoire que l’on n’aurait jamais voulu qu’elle existe. Mais je me pose ces questions :
-Pourquoi que des femmes et des enfants, où sont les hommes ???
Pourquoi cette tragédie humaine ?
Je pense que dans cette image je suis à l’état spirituel, et que le grillage est la séparation d’avec le monde humain en fin d’existence ? ou le paradis et l’enfer ?
Pendant ces années j’ai reçu également des images pour d’autres personnes et également pour moi à titre de prévention.
4- A cette époque je travaillais chez mon frère maraicher, et dans une serre relativement basse, les rendements étaient toujours très inférieurs voir quelques fois décevant par rapport aux autres serres et cela presque tous les ans. Un jour, environ deux à trois mois avant la récolte, dans une « image » je vois dans cette serre des tomates énormes avec des rendements très corrects, alors que dans les autres serres les rendements sont moindre. Je témoigne de mon image à mon frère, et quand la saison de la récolte est arrivée, effectivement les tomates étaient d’un très beau calibre et les rendements très prometteurs.
5- Je suis sur une route, la voie est dégagée, alors que je m’apprête à dépasser une voiture, je suis déjà un peu engagé, un bolide roulant à très vive allure me dépasse et je vois dans mon image que nos véhicules se sont heurtés mais comme par enchantement c’était comme deux ombres qui se superposent, donc chacun a continué sa route. Je raconte cette image à un ami qui vient à Lourdes avec moi, puis une semaine après notre stage d’hospitalier terminé, nous rentrons sur Bordeaux où il habite. Nous sommes sur une quatre voies, je regarde à l’écran de la caméra de recul (nous sommes en camping-car) puis dans le rétroviseur.
Je commence à m’engager, mais à cet instant précis, une voiture qui venait de je ne sais où me dépasse à vive allure alors que ni l’un ni l’autre ne l’avait vu à l’écran. Mais effectivement il n’y a pas eu d’accrochage, mais nous avons eu une belle frayeur, ça s’est passé comme dans l’image.
6- Je suis dans un véhicule (je pense une ambulance) et mon épouse me suis dans sa voiture à distance. Soudain je me retrouve dans un bâtiment très sombre, on n’y voit strictement rien, le lieu est lugubre et l’odeur nauséabonde (cela me fait penser aux anciennes gares, celle de Nantes en particulier (vers 1966). Autour de moi, je devine de nombreuses personnes, sans les toucher ni les voir.
Soudain une voix forte, méchante et arrogante dit : qui es-tu et qu’as-tu fais dans ta vie ?
Immédiatement je sais que cette parole m’est adressée, et calmement je lui réponds :
Je vais régulièrement à Lourdes pour aider mes frères malades et handicapés, si tu as besoins d’un coup de main je suis prêt à t’aider.
J’avais juste fini de parler, que je me retrouve dans un espace très lumineux (comme une tour de contrôle quand il fait soleil), l’endroit est royal et très agréable, j’étais dans la lumière.
Je reprends mes esprits et me mets à la recherche d’un téléphone ou de quelque chose pour communiquer à mon épouse que là où je suis, je suis comme au paradis dans un endroit de lumière. Mais je n’ai jamais pu lui communiquer quoique ce soit, car il n’y avait aucun moyen de l’avertir. La vision s’est arrêtée. (je pense que c’est la fin de ma vie…en espérant que le Seigneur ouvre la porte à tous ceux qui lui répondront : me voici, je viens).
Le 21/01/2018
7- J’étais sur un chemin comme on les voit parfois, boueux, plein de nids de poules et remplis d’eau ; mais totalement praticables à condition de bien regarder ou on pose les pieds.
Puis tout en continuant le même chemin sans dévier ni à droite ni à gauche, soudain je marche sur un chemin entièrement bitumé et comme s’il était récemment enrobé tellement il me paraissait neuf, et bordé de chaque côté d’un beau ruban d’herbe fraiche et verte.
L’ancien chemin puis le nouveau ? peut-être ! je dirais plutôt : certainement !
Le 22/01/2018
8- Une image que j’avais reçu en 1995, a refait surface, la voici : j’étais en voiture et il commençait à faire noir, à la sortie de plusieurs virages, des arbres à gauche et une église à droite me cachaient un village éclairé, et derrière cette église, je devinais comme une grande lumière. Pour arriver à voir cette lumière, j’ai dû m’élever au-dessus de l’église pour pouvoir voir enfin la lumière (fin de la vision).
[J'ai compris que cette image me montrait que ce bâtiment de pierre me cachait de la lumière; en clair : la religion catholique (où j'étais) , cachait le Seigneur dans un bâtiment de pierre alors que le Seigneur est en nous, à l'extérieur du bâtiment.]
- Ce matin du lundi 05/02/18
9- je voyais une route comme un épi de blé, l’axe central, puis chaque départ pour les grains. L’axe étant le chemin qui mène en haut de l’épi. A chaque départ de grain, l’axe se courbe comme pour prendre un autre chemin, Le Seigneur était là pour placer une pancarte pour indiquer le bon chemin ; à chaque embranchement celui-ci se redresse pour continuer sa course et ainsi de suite.
En fait, il y a qu’un axe qui mène en haut vers la lumière, c’est celui de Jésus et de son Père ; et chaque grain est une forme religieuse qui veut modifier une partie du vrai chemin mais en le déformant à son avantage. Ceci pour dire que si je m’éloigne du chemin primitif, j’entre malgré moi dans une religion ou une autre, en fonction de ce que le grain a formaté dans mon cœur quand j’étais petit. Ce qui explique pourquoi toutes ces religions dans le christianisme : plus de 160 formes et 23300 dénominations !
Et pourtant : Il n’y a bien qu’un axe central, le seul qui monte vers la lumière.
Pour conclure,
je dois vous dire, que quand j'ai vu le SEIGNEUR JÉSUS, à mon retour j'ai été guéri de
TOUTES MES MALADIES rien que par sa présence.
Mais rapidement j'ai remarqué, qu'en touchant simplement quelqu'un qui voulait guérir d'un problème, la personne était guérie. Je ne faisais rien, je disais que j'allais prier le Seigneur pour elle et cela était suffisant pour qu'elle soit guérie. Mais j'en ai parlé à plusieurs prêtres catholiques qui m'on dit de faire attention que ce ne soit pas le démon qui agisse par mes mains.
Marc 3.22 Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de Béelzébul; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.
Finalement j'ai pris peur et j'ai arrêté de pratiquer ce dont, qui a disparu complètement après une dizaine d'année.
Quand on connait en profondeur la religion aujourd'hui, il est très facile de faire la relation avec la religion d'hier.
On prend les mêmes, puis on recommence, c'est ce que l'on appelle la vie, on refait sans cesse les mêmes erreurs en pensant être les meilleurs!
Gloire à toi Seigneur JÉSUS
AMEN.
HAUT DE PAGE
Cette page "Yeshoua Victoire -Témoignages" est validé HTML5-CSS3
par le W3C (World Wide Web Consortium) .